Bandes de contention

Pour moi on ne peux pas coter une pose de bandes de contention isolée qu’en pensez vous? si vous n’êtes pas d’accord alors quelle cotation appliquer.
Merci d’avance

31 réflexions sur « Bandes de contention »

  1. Il faut « s’arranger » avec le medecin traitant pour qu’il vous fasse une ordonnance, par exemple un pansement.

  2. Jennifer10, attention aux controles sécu, ça n’est pas légal tout ça … ce soin n’est pas à la nomenclature donc si tu n’as aucun autre soin associé, il te reste toujours la possibilité de faire régler à ton patient sans qu’il soit remboursé « avec tact et mesure »

  3. hors nomenclature malheureusement
    je n’ai ce style de soins que avec soins d’hygiène associés ou pansements d’ulcères donc ça entre dans le reste
    sinon voir avec la famille si elle peut collaborer , sinon décider d’un prix style AMI1 à faire régler au patient avec présentation d’une facture ?

  4. La pose de bas n est pas nomenclaturée, perso j ai compté 1 AIS 3 pour une patiente agée de 94 ans , pour justifier cette cotation , je lui fais matin et soir une aide à la toilette avec application de creme hydratante .

  5. Effectivement la pose de bas n entre pas dans la ngap

    Par contre, rien n empeche de le faire entrer dans une dsi avec un ais 3 pour une surveillance infirmiere avec des diagnostic infirmiers bien etayee

  6. Bonjour,

    Exact, c’est non nomenclaturé.

    Par contre si tu passes pour une PEC globale du patient ( traitement,pouls, TA, poids, EVA, Température, surveillance transit, alimentation, troubles trombe embolique…..), et que tu consignes tout sur un cahier de suivi, il faut alors établir une DSI et tu pourras coter 1AIS3, à condition de respecter le temps imparti de l’AIS3 qui est de 1/2h.

    Sinon tu fais un devis et tu fais payer ton patient, généralement il trouve toujours quelqu’un pour lui mettre….

    Cdlt

  7. Le médecin conseil de la CPAM 13 es ok pour coter la pose de bas ou bande AMI1 avec une ordo « surveillance et mise en œuvre d’un nouveau traitement »

  8. Nous avons le cas avec une patiente qui est seule chez elle et nous avons fais une DSI et nous cotons 1ais3 …..avec diverses surveillance et cahier ( Eva poids TA crème hydratante pouls ….. petit déjeuner et ouverture des volets ! 😉

  9. @ idelast si justement tout empeche de faire une DSI .faire entrer dans ce cadre les soins non inscrits à la NGAP est purement et simplement de la fraude ,ainsi que la solution de faire prescrire un 4faux’ par le doc .il n’y a qu’une seule possibilite c’est de faire regler ce soin avec tact et mesure soit AMI1 en prevenant le patient qu’il ne peut pretendre a remboursement .ne pas oublier la facturation sur papier libre avec tampons pour declaration au fisc et à l’urssaf.GARE AU CONTROLE !! ce theme a deja été debatu 100 fois .mais a chacun sa conscience n’est-ce-pas …

  10. Joelle, je fais suite à la réponse que tu as fait à idelast.

    Bien entendu il ne s’agit pas de faire une DSI pour mettre des bas, rester 2minutes et partir. Il faut que la DSI corresponde à une PEC globale du patient. Attention également à celles et ceux qui ouvrent les volets et préparent le petit-déjeuner, c’est sympa, mais en cas de contrôle vous êtes morts.

    Par contre tu te trompes quand tu dis que « faire entrer des soins non inscrits à la NGAP est de la fraude ». C’est faux, et c’est justement pour ça qu’à été créée la DSI, mettre en avant notre rôle propre.

    Lorsque le médecin fait une prescription de DSI, il est sensé inscrire, dans la case « actes médicaux infirmiers (AMI) » tous les actes inscrits à la NGAP dont le patient a besoin (injections, pansements….) et qui feront partie intégrante de ton AIS3 (hors perfusions et pansements lourds et complexes)

    Par contre, c’est toi et toi seul qui décide des actes relevant de ton rôle propre en fonction des déficiences qu’aura coché le médecin dans sa prescription de DSI.

    C’est pour cela que tu fais ta démarche de soins infirmiers avec diagnostics, actions……

    Les actes « cotables « en AIS3 sont tous les actes de notre rôle propre inscrits dans notre décret de compétence.
    Comme vous pouvez le constater, il ne s’agit pas uniquement de toilettes….

    -Soins et procédés visant à assurer l’hygiène de la personne et de son environnement ;
    -Surveillance de l’hygiène et de l’équilibre alimentaire ;
    -Dépistage et évaluation des risques de maltraitance ;
    -Aide à la prise des médicaments présentés sous forme non injectable ;
    Vérification de leur prise ;
    -Surveillance de leurs effets et éducation du patient ;
    -Administration de l’alimentation par sonde gastrique, sous réserve des dispositions prévues à l’article R. 4311-7 et changement de sonde d’alimentation gastrique ;
    -Soins et surveillance de patients en assistance nutritive entérale ou parentérale ;
    -Surveillance de l’élimination intestinale et urinaire et changement de sondes vésicales ;
    -Soins et surveillance des patients sous dialyse rénale ou péritonéale ;
    -Soins et surveillance des patients placés en milieu stérile ;
    -Installation du patient dans une position en rapport avec sa pathologie ou son handicap ;
    -Préparation et surveillance du repos et du sommeil ;
    -Lever du patient et aide à la marche ne faisant pas appel aux techniques de rééducation ;
    -Aspirations des sécrétions d’un patient qu’il soit ou non intubé ou trachéotomisé ;
    -Ventilation manuelle instrumentale par masque ;
    -Utilisation d’un défibrillateur semi-automatique et surveillance de la personne placée sous cet appareil ;
    -Administration en aérosols de produits non médicamenteux ;
    -Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de l’état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations, réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observations des manifestations de l’état de conscience, évaluation de la douleur ;
    -Réalisation, surveillance et renouvellement des pansements non médicamenteux ;
    -Réalisation et surveillance des pansements et des bandages autres que ceux mentionnés à l’article R. 4311-7 ;
    -Prévention et soins d’escarres ;
    -Prévention non médicamenteuse des thromboses veineuses ;
    -Soins et surveillance d’ulcères cutanés chroniques ;
    -Toilette périnéale ;
    – Préparation du patient en vue d’une intervention, notamment soins cutanés préopératoires ;
    -Recherche des signes de complications pouvant survenir chez un patient porteur d’un dispositif d’immobilisation ou de contention ;
    -Soins de bouche avec application de produits non médicamenteux ;
    -Irrigation de l’oeil et instillation de collyres ;
    -Participation à la réalisation des tests à la sueur et recueil des sécrétions lacrymales ;
    -Surveillance de scarifications, injections et perfusions mentionnées aux articles R. 4311-7 et R. 4311-9 ;
    -Surveillance de patients ayant fait l’objet de ponction à visée diagnostique ou thérapeutique ;
    -Pose de timbres tuberculiniques et lecture ;
    -Détection de parasitoses externes et soins aux personnes atteintes de celles-ci ;
    -Surveillance des fonctions vitales et maintien de ces fonctions par des moyens non invasifs et n’impliquant pas le recours à des médicaments ;
    -Surveillance des cathéters, sondes et drains ;
    -Participation à la réalisation d’explorations fonctionnelles, à l’exception de celles mentionnées à l’article R. 4311-10, et pratique d’examens non vulnérants de dépistage de troubles sensoriels ;
    -Participation à la procédure de désinfection et de stérilisation des dispositifs médicaux réutilisables ;
    -Recueil des données biologiques obtenues par des techniques à lecture instantanée suivantes :a) Urines : glycosurie acétonurie, protéinurie, recherche de sang, potentiels en ions hydrogène, pH ;b) Sang : glycémie, acétonémie ;
    -Entretien d’accueil privilégiant l’écoute de la personne avec orientation si nécessaire ;
    -Aide et soutien psychologique ;
    -Observation et surveillance des troubles du comportement.

    Voilà tous les actes de notre rôle propre que nous pouvons coter par l’intermédiaire d’une DSI, en élaborant des diagnostics infirmiers, des actions….. et tout en respectant le fait qu’un AIS3=1/2h de soins.

    Pour résumer:

    AMI: Actes inscrits à la NGAP
    AIS3: Actes relevant de notre rôle propre.

    J’ai fais un c/c d’un post précédent, mais il me semble important que chacun comprenne l’importance de cette DSI, c’est ni plus ni moins que la reconnaissance de notre autonomie.

    cdlt

  11. Nous aussi nous avons pas mal de demandes pour pose et retrait de bas de contention.
    Nous faisons une DSI et dans ces cas, nous surveillons la TA la prise du traitement, administration des gtte OPH (si il y a) patch TNT ou durogésic… Plus il y a de soins pris en charge plus toin ais3 est justifié.
    Evidemment il faut réaliser tous ces actes, mais souvent les personnes âgées sont ravies que k’on s’occupe d’elles et qu’on passe un peu de temps avec elles.

  12. Ganouche a été très complète !
    Cela dit, lors de la réalisation de ta DSI, fais attention que le mot « bas de contention » n’apparaisse nulle part. Par chez moi (49), c’est rejet immédiat !
    Il vaut mieux parler de traitement…

  13. Ce qui est très clair c’est que les médecins conseil n’y connaissent pas grand chose concernant notre métier.
    Pour preuve, appeler les médecins conseil de votre cpam pour une perf et vous aurez autant de réponses que de médecins.

    Par contre, tout médecin conseil qu’ils sont, ils ne peuvent pas s’opposer aux textes de loi qui régissent notre profession (cf 2nd lien ci dessous)
    Pour la plupart d’entre eux: AIS3=Toilette, c’est faux et archi faux.

    L’AIS3 c’est le rôle propre de l’infirmier, c’est son autonomie, son jugement.

    Ces 2 liens sont très intéressants:

    http://www.infirmiers.com/profession-infirmiere/competences-infirmiere/definition-du-role-propre-infirmier.html

    http://www.weka.fr/sante/base-documentaire/responsabilites-juridiques-et-professionnelles-wk332/les-infirmiers-sl3651231/qu-est-ce-que-le-role-propre-de-l-infirmier-sl7527065.html

    Néanmoins, il faut bien conserver à l’esprit qu’1AIS3=30minutes de soins.
    C’est d’ailleurs la dessus que se basent les contrôles sécu.

  14. Si je suis ton raisonnement ça signifie que la fameuse « toilette », ne devrait pas être remboursée par la sécu puisqu’elle n’est pas inscrite à la NGAP.
    Pourtant, tous les infirmiers de France se font rembourser leurs « toilettes » via la DSI (certains font encore des EP…)

    Donc, pour toi, à quoi sert l’AIS3? Comment te sers-tu de la DSI?

  15. c’est une surveillance patient donc il faut demander au medecin de libeller l’ordo comme ça

  16. notre controle medical n’accorde les nursing qu’aux patients necessitant des soins infirmiers associes .sinon c’est AS ou aux de vie ,voire SSIAD avec qui d’ailleurs les IDELS n’ont plus de convention ,puisque justement les patients relevant de soins associes n’y sont plus admis .donc AIS = nursing +soins

  17. Pose de bas de contention non à la NGAP mais effectivement si personne de son entourage ne peut le faire; il faut lui dire qu’elle aura une somme à payer de sa poche style AMI1 par passage pour ma part je pense que c’est juste!

  18. Je reprends la conversation en retard mais effectivement la dsi n’est pas un fourre-tout, pour y mettre tous nos actes propres non nomenclaturés (cf la grande liste au dessus). On ne peux pas mettre en place une dsi pour par exemple des distributions de médicaments, une prise de TA ou des bas de contentions.

  19. Le but de la DSI n’est pas de coter les actes non nomenclaturés dans la NGAP, le but de la DSI c’est de permettre la PEC globale du patient (actes de la NGAP et/ou actes du rôle propre). par séances de 1/2h de soins.

    Si le patient nécessite des actes techniques et des actes du rôle propre et que tu restes 1/2 heures alors tu peux faire une DSI.

    Exemple: atcg+ température+pouls/TA+pose de bas de contention+ surveillance de la douleur+prévention d’escarres: AIS3

    Si le patient ne nécessite uniquement des soins du rôle propre ( cf la « grande liste ci-dessus ») et que tu reste 1/2h alors tu peux également faire une DSI.

    exemple: prépa/surv/distrib du ttt + prise pouls/TA/Freq respi/température/poids + évaluation de la douleur +collyres+prévention d’escarres: AIS3

    également, dans le cadre des perfusions et des pansements lourds et complexes qui se cumulent avec les AIS3, vous pouvez également faire une DSI.

    exemple: Pose le soir d’une Alimentation parentérale+ pouls/TA/température/Freq respi/diurèse+ surveillance poids, douleur, cathéter: AMI4+4+3+AIS3

    Si ton patient ne nécessite qu’un passage pour des collyres, TA, Bas de contention….. alors effectivement tu ne peux pas faire de DSI.

    Dans mes exemple j’ai volontairement mis aucun actes de nursing, car notre rôle propre, n’en déplaise à certains, ne se limite pas à « laver » des personnes.

    cordialement

  20. Concernant la pose de bas de compression, une DSI s’impose, mais avec tous les paramètres de surveillances associées, car si la personne doit porter un tel dispositif…c’est qu’elle présente une pathologie associée … ce n’est pas franchement sexy, chaud l’hiver certes mais en été difficilement supportable!!
    Donc il faut dans la DSI stigmatisé la DSI sur la pathologie!!
    et que la pose devienne une nécéssité absolue préventive et curative..mesures à l »appui,
    c’est mon point de vu et celui de certain formateurs

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