HAD la misère

L’had fait ce qui lui plaît !!! Nous on s’est réunis (tous les cabinets) et on a décidé de ne plus prendre de patients en HAD !!! On termine ceux en cours et STOP !!! Les médecins traitants ont tous été informés et nous suivent ! Pour moi c’est un soulagement ! On prendra contact avec les prestataires de services pour les PEC futures et les patients seront suivis par leur cabinet habituel, car là aussi, l’HAD choisissait les infirmiers qui devaient intervenir auprès des patients en leur expliquant qu’ils n’avaient pas le choix !!!!! Là, c’était trop ! Prendre et les infirmiers, et les patients et leur famille pour des cons, c’était vraiment la goutte en trop !!! Et je ne parle pas des sous-cotations imposées par l’HAD !!!!

2 réflexions sur « HAD la misère »

  1. et vous avez mis tous ce temps pour vous en rendre compte ?
    j’ai toujours refuser de signer une convention m’inféodant à ces trucs ,sinon fallait rester salariée.je ne serai jamais le bouche-trou de ces structures

  2. Non ! Pour ma part j’ai réagi dès la 1ère PEC (et ça s’est passé quand j’ai démarré dans le cabinet actuel, pour ainsi dire un mois après… donc moi j’ai pas traîné…) ; l’autre cabinet avait cessé cette « collaboration » il y a déjà 4 ans… mais là, dorénavant, nous sommes de concert, et c’est l’essentiel ! Comme je l’ai déjà expliqué, mon collègue a créé son cabinet il y a plus de 2 ans, donc prenait tout, et c’est tjs le cas, d’où, parfois la difficulté pour lui de refuser certains actes, et je comprends aussi… Faut pouvoir concilier les deux, avoir et garder ses patients, en avoir de nouveaux… L’exemple est toutes ces ponctions veineuses à tour de bras qui nous prennent du temps et qui nous rapportent souvent que très peu, si ce n’est, continuer à se faire connaître comme des infirmiers « au service »… et donc garder la possibilité d’avoir de nouveaux patients et… de les garder…

    Généralement je réagis très vite aux différents dysfonctionnements mais, c’est pas facile de se faire entendre sans passer pour une ch… ! Moi, je ne me sens pas du tout bonne soeur, soignante oui, mais pas « au service » des gens (horaires exigés sans raison médicale, changer l’ampoule, chercher les médicaments à la pharmacie, le pain, dire amen de peur qu’ils changent…) mais en équipe, faut faire des concessions, malgré moi !

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