Cotation pilulier

Bonjour,
Installée depuis 3 mois en tant qu’IDE libérale, je souhaiterais savoir la cotation d’une préparation de pilulier 1 fois/semaine avec un seul déplacement. Merci

24 réflexions sur « Cotation pilulier »

  1. ne rentre pas dans la nomenclature sauf pour personnes alzheimer ou psychiatrique.si c’est confirmé alors 1AMI1.

  2. Dans la NGPA, il n’existe aucune cotation pour les piluliers.
    Ceux qui cotent 1AMI s’expose au remboursement d’indus pour cotation d’actes inexistant dans notre nomenclature.
    Si tu es contrôlé il faut que tu te justifies!

    Il existe un outil formidable qui s’appelle la DSI (démarche de soins infirmiers) pour tout ce qui touche au rôle propre de l’IDE.
    Souvent dénigré et mal utilisé, elle a pourtant la faculté de mettre en valeur nos compétences.

    Pour un pilulier, personnellement je ferais une DSI pour une surveillance hebdomadaire.
    Bien évidemment lors de cette séance de soins infirmiers tu ne dois pas se contenter du remplissage du pilulier ce qui serait pour le cas une erreur.
    Nous lors de notre séance, nous contrôlons la TA, les glycémies si ce sont des patients non insulino dépendant, nous prenons le poids (1 fois par mois)… A partir de ce moment là, il s’agit bien d’une séance de surveillance hebdomadaire, dans laquelle tu inclus ta préparation de pilulier.

  3. je suis d’accord avec la cotation d’une seance de soin infirmiers une fois par semaine. On peux passer donner des traitements une fois par jour a des malades psychiatriques mais il faut que l’ordonnance soit faite par un psychiatre et après 15 jours de traitement il faut faire une demande d’entente prealable a la cpam.

  4. Complètement ok avec Sarenne.
    La DSI permet de mettre en avant notre rôle propre, malheureusement personne ne sait l’utiliser correctement.

    Si tous le monde comprenait combien cet outil est important pour notre autonomie, on ferait un grand bond en avant…

    La plupart des IDELS l’utilisent pour coter les nursing et rien d’autre.
    Pourtant notre rôle propre ne se limite pas à « laver des gens », regardez la liste qui suit:

    -Soins et procédés visant à assurer l’hygiène de la personne et de son environnement ;
    -Surveillance de l’hygiène et de l’équilibre alimentaire ;
    -Dépistage et évaluation des risques de maltraitance ;
    -Aide à la prise des médicaments présentés sous forme non injectable ;
    Vérification de leur prise ;
    -Surveillance de leurs effets et éducation du patient ;
    -Administration de l’alimentation par sonde gastrique, sous réserve des dispositions prévues à l’article R. 4311-7 et changement de sonde d’alimentation gastrique ;
    -Soins et surveillance de patients en assistance nutritive entérale ou parentérale ;
    -Surveillance de l’élimination intestinale et urinaire et changement de sondes vésicales ;
    -Soins et surveillance des patients sous dialyse rénale ou péritonéale ;
    -Soins et surveillance des patients placés en milieu stérile ;
    -Installation du patient dans une position en rapport avec sa pathologie ou son handicap ;
    -Préparation et surveillance du repos et du sommeil ;
    -Lever du patient et aide à la marche ne faisant pas appel aux techniques de rééducation ;
    -Aspirations des sécrétions d’un patient qu’il soit ou non intubé ou trachéotomisé ;
    -Ventilation manuelle instrumentale par masque ;
    -Utilisation d’un défibrillateur semi-automatique et surveillance de la personne placée sous cet appareil ;
    -Administration en aérosols de produits non médicamenteux ;
    -Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de l’état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations, réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observations des manifestations de l’état de conscience, évaluation de la douleur ;
    -Réalisation, surveillance et renouvellement des pansements non médicamenteux ;
    -Réalisation et surveillance des pansements et des bandages autres que ceux mentionnés à l’article R. 4311-7 ;
    -Prévention et soins d’escarres ;
    -Prévention non médicamenteuse des thromboses veineuses ;
    -Soins et surveillance d’ulcères cutanés chroniques ;
    -Toilette périnéale ;
    – Préparation du patient en vue d’une intervention, notamment soins cutanés préopératoires ;
    -Recherche des signes de complications pouvant survenir chez un patient porteur d’un dispositif d’immobilisation ou de contention ;
    -Soins de bouche avec application de produits non médicamenteux ;
    -Irrigation de l’oeil et instillation de collyres ;
    -Participation à la réalisation des tests à la sueur et recueil des sécrétions lacrymales ;
    -Surveillance de scarifications, injections et perfusions mentionnées aux articles R. 4311-7 et R. 4311-9 ;
    -Surveillance de patients ayant fait l’objet de ponction à visée diagnostique ou thérapeutique ;
    -Pose de timbres tuberculiniques et lecture ;
    -Détection de parasitoses externes et soins aux personnes atteintes de celles-ci ;
    -Surveillance des fonctions vitales et maintien de ces fonctions par des moyens non invasifs et n’impliquant pas le recours à des médicaments ;
    -Surveillance des cathéters, sondes et drains ;
    -Participation à la réalisation d’explorations fonctionnelles, à l’exception de celles mentionnées à l’article R. 4311-10, et pratique d’examens non vulnérants de dépistage de troubles sensoriels ;
    -Participation à la procédure de désinfection et de stérilisation des dispositifs médicaux réutilisables ;
    -Recueil des données biologiques obtenues par des techniques à lecture instantanée suivantes :a) Urines : glycosurie acétonurie, protéinurie, recherche de sang, potentiels en ions hydrogène, pH ;b) Sang : glycémie, acétonémie ;
    -Entretien d’accueil privilégiant l’écoute de la personne avec orientation si nécessaire ;
    -Aide et soutien psychologique ;
    -Observation et surveillance des troubles du comportement.

    Voilà tous les actes de notre rôle propre que nous pouvons coter par l’intermédiaire d’une DSI, en élaborant des diagnostics infirmiers, des actions….. et tout en respectant le fait qu’un AIS3=1/2h de soins.

    Je suis IDEL depuis 2004, et je suis effaré par le nombre de collègues qui ne connaissent pas les textes qui régissent leur profession. Je suis effaré également par le nombre de collègues qui veulent avoir plus d’autonomie mais qui, dés qu’on leur en donne, freinent des 4 fers.
    Le plus bel exemple est la prescription infirmière, regardez vos relevés SNIR et vous comprendrez ce que je veux dire. Et la DSI c’est pareil, c’est un outil qui aurait du favoriser notre autonomie mais que personne ne sait utiliser.
    La profession réclame à corps et à cris une véritable consultation infirmière, mais à quoi cela servira? La plupart d’entre nous ne veulent pas engager leur responsabilité sur une prescription, sur une DSI (qui n’est ni plus ni moins qu’une consultation IDE) alors croyez vous qu’ils l’engageront sur une consultation IDE?
    Perso je n’y crois absolument pas.

    Désolé pour le post un peu long….

    Cordialement

  5. Ganouche: Il manque un bouton « J’aime » car je suis entièrement d’accord.
    La séance hebdomadaire n’est ni plus ni moins qu’une consultation IDE pour évaluer les besoins, l’autonomie,…. du patient.

  6. entierement d’accord avec ganouche,
    Perso je n’ai jamais preter une attention particuliere à la DSI, je vais potasser dessus mais vu mes collegues dont il faut que je fasse attention toutes les cotations.je sens que ca va etre plutot compliqué de leur faire comprendre l’interet (hors financier pour l’une d entre elle).
    Je suis pour ma part effarer par le travail d’une partie des infirmieres liberales qui ont vraiment basé uniquement sur la pompe à fric, quand j’étais à l’hosto je me demandais comment des patients pour arriver dans des états pareils maintenant je comprends.
    Faudra que l’on m’explique comment on peut prendre en charge une douzaine de toilette sur le matin en plus des autres prise en charge.
    C’était mon coup de gueule.

  7. il me semblait au vu des rempla que j’ai pu faire que les IDE cotaient :
    quand ils refont pillulier une fois par semaine AIS4 et rien d’autre.
    et quand ils passent chez le patient par exemple deux fois par jour ils cotent ami1 + mau + IFA….
    où est la vrai cotation??

  8. Lorqu’on côte un AMI 1 + MAU + IFA c’est uniquement pour les patients qui ont des troubles psychologiques (bien spécifié sur l’ordonnance) et après envoi d’une entente préalable…
    Sinon L’AIS4 est parfait pour la question posée au début.

  9. Nous on fait ais 4 pour les semainier ( une fois par semaine) avec ifd couvert par un dsi et ami1 plus ifd pour les distributions cotidiennes on se couvre avec une dmp pour les patient non Psy

  10. En effet, la DSI n’est pas très compliquée à faire et permet d’être en règle. J’ai justement le cas ce matin d’une distribution de TTT quotidiens (personnes âgée légèrement désorientée).
    Donc, prescription médecin récupérée (PM de 3 mois renouvelable), élaboration de la DSI avec le ttt, la surveillance paramètres, surveillance hygiène, surveillance alimentation etc… si BS je l’englobe dedans, si petit pansement pareil etc…)
    donc cotation DSI 1.5 (1er DSI), puis AIS3+IFA du lundi au samedi et le dimanche AIS4+IFA+Férié(préparation du pilulier, tenu de dossier de soins à domicile+synthèse rapide avec autres intervenants (aide de soins pour toilette, famille etc).
    En terme de paperasse=original au médecin traitant, copie à la CPAM et copie pour archive cabinet avec PM + copie éventuelle d’un bilan de dépendance si demande ultérieure (contrôle) de la CPAM.
    Voila, un petit peu de travail au début mais tranquille ensuite.

  11. attention ais4 ne se mélange pas avec ais33= Danger !!
    mais aucune alterntive pour être en règle ais4 avec une DSI biensur!

  12. Eh bien Nursy91, vous vous demandiez à l’hopital comment les patients pouvaient arriver dans un état pareil, suivi par vos confrères et consoeurs du libéral, sachez que c’est réciproque.
    J’en ai plein le cul de voir d’avoir des soins parce que l’hopital à mal fait son travail et que mes consoeurs et confrère de l’hopital ne sont pas foutu de comprendre une notion aussi basique que « prévention d’escarre », je n’en peut plus d’entendre des incapables n’en ayant rien à foutre des patients vieux ou jeunes d’ailleurs !!
    Une jeune femme ayant eu une césarienne mais 0 suivi après se retrouver avec un « trou » au niveau de l’incision parce que personne ne s’est occupé de l’hématome qui se formait.
    Ras le bol de voir des patientes dire: « bah je peux à peine marcher et j’aurais pas de kiné avant 1 mois parce que l’infirmiere n’a pas été foutu de prendre rendez vous à temps, elle m’a juste me laisser me démerder et en plus j’ai un escarre au talon ».

    J’en ai ras le bol de lire des conneries contre les libéraux quand on voit les merdes que vous nous laisser, quand vous ne laissez pas tout simplement crever les gens par défaut de soins.
    Donc votre coup de gueule, foutez vous le profond dans le cul s’il reste encore de la place

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