A Colosthrom ! MCI pour débranchement chimio et aiguille de Hubert ?

Bonjour Colosthrom,

Je m’adresse à toi tout particulièrement car j’apprécie tes positionnements clairs ! Merci, car pour moi c’est important..

Tu dis que c’est à nous d’apprécier quand on met un mci ou non, bien sûr en respectant la nomenclature !

Tu dis par exemple, que lorsqu’on débranche une chimio, on peut coter cette majoration : la nomenclature parle cependant de « soins palliatifs ». Peut-on réellement parler de soins palliatifs, alors que le patient est en début de chimio, et que souvent, il a encore de nombreuses années à vivre, et que parfois il y a aussi guérison ?

Je ne remets pas ton point de vue en question, c’est que malgré toutes ces explications, je n’arrive pas à me positionner ! MCI ou pas MCI dans une telle PEC !

Merci pour ta réponse et celles de vous tous ! Ca m’intéresse !

12 réflexions sur « A Colosthrom ! MCI pour débranchement chimio et aiguille de Hubert ? »

  1. Bonsoir, merci de la considération que tu m’apporte , j’essaie ici de faire profiter à tous de ce que j’ai retenu et appris depuis quelques années en formation conventionnelles agréées!
    pour les MCI le texte est clair art 23-2 des dispositions générales de la NGAP dit : »La prise en charge en soins palliatifs est définie
    comme la prise en charge d’un patient ayant une pat
    hologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronost
    ic
    vital. Elle vise à soulager la douleur et l’ensembl
    e des symptômes digestifs, respiratoires, neurologi
    ques et autres, à apaiser la souffrance psychique,
    à
    sauvegarder la dignité de la personne malade et à s
    outenir son entourage
    . »

    La valeur de cette majoration est déterminée dans l
    es mêmes conditions que celles des lettres clés men
    tionnées à l’article 2. »

    TOUTE PATHOLOGIE GRAVE EVOLUTIVE METTANT EN JEU LE PRONOSTIC VITAL…..

    cette majoration est applicable même s’il y a rémission…t’es tu posé la question pourquoi les gens atteints de cancer reste en ALD ??

    pourquoi s’ils sont « guéris »

    d’autre part quelqu’un qui vit depuis des années avec une sep, une maladie de parkinson… fait parti du champs d’application des mci
    par exemple

    il y a aussi dans le texte quelque chose de très important, c’est la première fois qu’on reconnait le travail que l’on fait concernant le soutien que NOUS pouvons apporter à l’entourage

    alors prenons nos responsabilités, lorsque tu soignes un patient en souffrance et que tu partages ces moments est ce si simple dans ta tête ? même si tu viens d’enlever le dernier infuseur de la cure ?

    Ton patient ne t’a t il jamais posé de questions +ou- embarrassantes sur son état?
    n »as tu pas passé plus de temps chez ces patients, avec eux ou avec leur entourage?

    n’as tu pas pallié aux carences d’informations de la part du corps médical sur le pourquoi de ce traitement ?
    ne gères tu pas les effets secondaires ?

    Que penses tu des MCI ?

  2. OK ! A partir du moment où c’est bien reconnu par la nomenclature (si j’hésite c’est bien parce que ce n’est que rarement le cas…) je coterai, avec l’aval de mon collègue…

    Tu sais que nous prenons en charge un patient très lourd en HAD (j’ai décrit les différents soins que nous faisons et encore, j’en ai oubliés : schampooing 3x/sem, SU 1x/sem dorénavant avec pose pénilex après ablation pour voir…). Bref, ce patient est bien en ALD et le sera encore après l’HAD ! Sa pathologie est incurable, sa souffrance psychique est telle qu’il veut mourir, beaucoup de souffrance familiale aussi que nous gérons ++++ pour tentative de réassurance… soulagement de la douleur physique aussi, respect de sa dignité, etc… Pourquoi ne pourrions-nous pas coter les mci à chaque passage, quand il ne sera plus en HAD ? Il s’agit de nursing lourd du fait de la gravité de sa pathologie ! Les explications que tu me donnes collent parfaitement à des soins palliatifs + nursing lourd… Ai-je tord d’insister sur ce point ? Qu’en penses-tu ? En tout cas, merci beaucoup pour ton écoute bienveillante !

  3. Et si je suis le raisonnement, pour tous les patients en ALD la MCI serait justifiée ! Nous sommes loin de le faire…

  4. oui ! l’HAD perçoit les mci, mais quand il ne sera plus en HAD, qui peut les percevoir alors ? Nous les infirmiers libéraux ?

  5. Je viens de faire la formation nomenclature la semaine dernière. La formatrice sur un cas de chimio pour myélome de stade 3 nous dit  » la MCI n est pas autorisé ». ! Appramment d après la secu il faudrait que le patient soit en chimio palliative ou que plus aucune thérapeutique ne soit envisagée vu l état avancé de la maladie. Pour elle cancer et MCI ne doivent pas être associé….. j avoue que la je m y perd un peu…..

  6. Bonjour,
    Je tiens aussi les infos des formations que j’ai faites y a t il ^poids mesures??? mais le texte est très claire:
    *
    TOUTE PATHOLOGIE GRAVE EVOLUTIVE METTANT EN JEU LE PRONOSTIC VITAL…
    il suffit d’appliquer les texte et de se défendre avec les textes devant la cpam s’il le faut, savoir nous aussi jouer sur les mots sans chipoter , de dire oui mais celui là c’est une chimio de confort oui mais machin il a un corps au pied!!!lol!
    on trouvera toujours un schmillblik!
    sachons nous aussi utiliser la langue française !
    tant que je sache un cancer peu importe le stade met en jeu le pronostic vital ! car si pas de chimio ????que ce passe t il ???
    on attend qu »‘il soit mort pour mettre des mci ?
    et de dire oui mais bon en fait ???

  7. C’est vrai que c’est compliqué cette mci! En revanche le débranchement de chimio (avec ablation aiguille) c’est ami5 et pas 2.5.

  8. OK ! Merci, j’avais bien lu ami5 mais je crois que la perf doit durer 24h… Très bonne journée !

  9. BOnjour je remonte un peu le sujet pour apporter des informatinos venant de la CPAM :

    « La prise en charge en soins palliatifs est définie comme la prise en charge d’un patient ayant une pathologie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital. Elle vise à soulager la douleur et l’ensemble des symptômes digestifs, respiratoires, neurologiques et autres, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage.

    La notion de prise en charge en soins palliatifs n’est pas équivalente à celle de prise en charge d’un patient atteint de pathologies dégénératives. Elle vise les patients en fin de vie et en phase terminale.

    En conséquence, la prise en charge à domicile de patients atteints d’un cancer ou de pathologies dégénératives n’implique pas forcément un « soin palliatif ». Elle ne permet donc pas de manière systématique de facturer une MCI. »

    Et le débranchement est bien coté AMI5

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